Souô sadaï !

Nous voici donc arrivés à Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Première découverte de la ville de nuit, en tuk-tuk à la sortie de l’aéroport pour rejoindre notre hôtel. Ambiance un peu indienne (foule, circulation, mélange des véhicules, on risque sa vie sur la route tous les 10 mètres environ) mais en moins bruyant. Comme en Inde, on ne sait pas trop comment mais ça fonctionne : très peu d’accidents par rapport au nombre de trucs complètement fous qui se passent sur la route. A pied, on peut tout juste traverser si on choisit bien le bon moment et qu’on prend son courage à deux mains.

Là, Stéf joue à la marelle entre les câbles éléctriques :

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Notre hôtel, l’Europe Guesthouse, est un petit immeuble coincé dans une rue animée et tenu par un patron francophone sympa qui nous donne de bons plans pour la visite de la ville. Chambre grand confort : ventilo (c’est la mousson, il fait 32 degrés et 87% d’humidité) et fenêtre, avec vue sur la rue. La chambre :

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La rue :

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Premier matin à Phnom Penh : découverte de la ville. On essaye d’abord d’aller voir du côté du Palais Royal, et là, paf, la malédiction du truc-qu’on-veut-visiter-est-en-fait-fermé nous frappe à nouveau. Motif : célébrations pour l’anniversaire de la mort de l’ancien Roi Sihanouk (environ un an après sa crémation, on inhume les cendres en fanfare, ça prend trois jours). Enfin comme on n’était pas invité à la cérémonie, on est allé faire un tour du côté du Musée National des Beaux-Arts, très chouette (avec une guide francophone super rigolote). On a fait le tour de l’art khmer et de ses influences diverses (dont l’Inde, et même la Grèce et l’Egypte grâce à ce cher Alexandre le Grand). Globalement, les Rois du Cambodge ont tellement changé de religion entre l’Hindouisme et le Bouddhisme que pour simplifier la vie des tailleurs de pierre et réduire les coûts, on se contentait de transformer les statues pour que ça colle avec la nouvelle religion. Et hop, que je te rajoute un 3ème oeil à Bouddha, et ça nous fait un Shiva flambant neuf. Affaire réglée. Le musée, et sa très jolie cour intérieure :

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A midi, repas au resto “Friends”, géré par une ONG qui forme les jeunes cambodgiens défavorisés aux métiers de l’hotellerie. C’était super bon. On a mangé plus ou moins local : Stéf avait demandé le boeuf aux fourmis grillées, mais on n’a pas trouvé les fourmis. Moi je me suis contentée d’un poulet-mangues-noix-de-cajou, miam.

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Après, petite ballade à pied sur le quai Sisowath, qui longe le Tonlé Sap. Il pleuvait un peu de temps en temps, mais c’était plutôt rafraîchissant.

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Petite visite du Wat Phnom, qui est, comme son nom l’indique, une petite pagode (“wat”) perchée sur la colline (“phnom”).

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En bas, l’horloge fleurie locale :

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Vue de Phnom Penh depuis le toit d’un centre commercial. Les toits ont de jolies couleurs.

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Plein d’immeubles sont prévus avec une terrasse sous le toit, au dernier étage. Pratique pour faire sécher le linge, et très appréciée des touristes :

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Deuxième jour à Phnom Penh, et départ en tuk-tuk pour visiter le Tuol Sleng (aussi connu sous le code S-21) : le musée du génocide khmer. Visite évidemment impressionnante. Le lieu était un ancien lycée avant de devenir une prison et un lieu de torture pour le régime des Khmers rouges entre 75 et 79. Il n’aura donc fallu que 4 ans à Pol Pot pour détruire la société cambodgienne. Bilan : 2 millions de morts.

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Pour se remonter le moral, on est allé manger dans un petit café improbable situé au fond d’une impasse. Chouette ambiance, plats super bons, et toute la vaisselle de la grand-mère du patron a dû y passer pour faire la déco du mur. Du coup on s’est pris en photo devant.

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Demain, départ en bus pour Battambang, au Nord-Ouest. Durée estimée du trajet : minimum 6h. Wouhou, c’est reparti !