Promis, après ça on arrête avec les jeux de mots pourris ! Samedi, donc, nous sommes repartis voir d’autres temples. Petite ballade matinale en tuk-tuk pour arriver au temple le plus éloigné du groupe, avec, à nouveau, de jolis exemples des moyens de transports cambodgien et de leur capacité de stockage. On a notamment souvent croisé des scooters avec un panier sur le porte-bagage, et, dans le panier, un énorme cochon (ou plusieurs petits, c’est selon). ça n’avait pas l’air de traumatiser les cochons. Et, à nouveau, le grand classique du “transport d’enfant sous le coude” :

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Dans les rizières, les gens cultivent le riz, et les buffles broutent. Beaux paysages !

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Arrivée au temple de Banteay Srey, qui est d’une superbe couleur rouge. C’est aussi l’un des temples ayant les plus fines gravures. Pour la petite histoire, c’est la Suisse qui s’est occupée de sa rénovation.

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Stéphane à l’affut des papillons :

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Moi, j’ai chassé les fourmis rouges. ça bouge moins vite.

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Ensuite, visite du groupe des Roluos, des temples pré-angkoriens qui datent des 9ème et 10ème siècles. Le premier et le plus beau : Preah Ko. On a bien aimé le sourire de la vache.

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Temple suivant : le Bakong.

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Et dernier temple du groupe : Lolei, qui devait beaucoup à ses béquilles de bois pour ne pas s’effondrer.

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Dimanche, on a dû abandonner notre moyen de transport préféré ici (le tuk-tuk) pour nous rendre à Koh Ker (et, comme promis, on arrête là avec les jeux de mots douteux). Koh Ker est aussi un groupe de temples pré-angkorien, datant du 10ème siècle. C’était la capitale du peuple Khmer sous l’empreur Jayavarman IV. Pour y accéder, 2h30 de route en plus ou moins bon état, raison pour laquelle il faut s’y rendre en voiture (et aussi parce qu’un tuk-tuk, ça pointe à 40km/h maximum - il faudrait donc plus de 4h pour y arriver). L’éloignement de ce site fait qu’il n’est pratiquement pas visité par les touristes, on était donc presque tout seuls à admirer les vieilles pierres. ça change d’ambiance, c’est vraiment cool. Surtout que la végétation a également envahit les temples, du coup ça fait un joli mélange.

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Pour les amateurs de puzzle :

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Un joyeux petit groupe de moines était venu de Siem Reap pour admirer Koh Ker. On a un peu discuté, c’était rigolo. (Conseil : si vous êtes à cours d’inspiration lors d’une conversation avec un moine, la question “Quel est votre temple préféré ?” aura toujours du succès.)

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Panoramique à 360° depuis le haut du temple. Koh Ker est vraiment englouti dans la jungle.

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Le dieu en vogue au moment de la construction de Koh Ker, c’était Shiva. Du coup, il y a beaucoup de lingas répartis de-ci de-là dans les temples. Dans celui-ci, l’eau versée sur le linga et s’écoulant par le yoni arrivait directement du côté extérieur du mur, bénie et prête à l’emploi.

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A part ça, il fallait quand-même faire gaffe à ne pas trop s’aventurer hors des sentiers. Les démineurs ont retiré tout un tas de mines antipersonnel (sympathiques restes de l’affrontement entre les Khmers rouges et les Vietnamiens), mais seulement dans un périmètre assez restreint autour des temples. La région est encore truffée de mines, et fait toujours de nouvelles victimes malgré la fin du conflit. Il est donc déconseillé d’aller jouer à cache-cache dans la forêt.

Lundi, on a repris le bus direction Phnom Penh (passage obligé pour descendre vers le Sud, notre prochaine étape). 7h de trajet sur une route en très très mauvais état, c’était sportif. Surtout avec le karaoké cambodgien qui passait dans le bus à fond les ballons (et avec les chorégraphies, on vous dit pas l’effet d’ensemble). A la pause de midi, on a pu admirer les produits locaux :

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(Mais au final, les nouilles aux légumes, c’est pas mal non plus.) Sur la route, on a vu encore des tas de trucs improbables. Par exemple, dans le camion ci-dessous : remarquerez-vous le passager qui n’a pas dû payer trop cher sa place ? (Envoyez-nous un message si vous trouvez ; réponse au prochain article !)

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