Alors tout d’abord pour le passager “mystère”, voici le coq-qu’on-avait-oublié-de-mettre-dans-la-cage-avec-les-autres-poulets-et-qui-donc-voyagera-suspendu-à-côté-du-pot-d’échappement :

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Enfin bref, à part ça on a passé ces derniers jours à Kampot, petite ville situé sur la côte Sud du pays, à 30 minutes en tuk-tuk de la mer.

Kampot, sa croisette et son vieux pont délabré datant du protectorat français :

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La spécialité de Kampot ne se trouve donc pas dans l’art de construire des ponts, mais dans la culture du Meilleur Poivre Du Monde. On a visité un petit atelier de séchage, tri et empaquetage du poivre. Les ouvrières y vont à la pince à épiler pour sélectionner les meilleurs grains (les plus gros), destinés à l’exportation, des moins bons (les plus petits) qui iront sur le marché local. C’est très contrôlé.

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Ensuite, petit trajet en tuk-tuk destination Kep (anciennement Kep-sur-Mer), une mini-station balnéaire. En chemin, on s’est pris la mousson (il pleut plus que dans le Nord en cette période, la faute aux montagnes qui retiennent les nuages qui quant à eux ne trouvent rien de mieux à faire que de nous pleuvoir dessus). Arrêt au marché aux crabes, puis bref passage par la plage où on a pu admirer encore une fois à quel point les statues en béton peint ont du succès par ici.

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Le soir, on a mangé des trucs délicieux : lok-lak (boeuf au poivre de Kampot justement) et amok (poisson ou poulet cuit dans une feuille de bananier avec du lait de coco). Miam miam miam.

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Jeudi matin, départ en minibus-à-touristes pour monter au Bokor, genre de Monaco local situé sur une petite montagne culminant à 1000m d’altitude. A mi-chemin, arrêt photo pour le panorama sur Kampot et la région. Y’avait aussi un beau calao qui passait par là.

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En haut, autre ambiance : brouillard, pluie, vent, statues en béton, ancienne maison de vacances du Roi Sihanouk à l’abandon, ancien casino français reconverti en prison par - devinez qui ? - les Khmers rouges et à présent à l’abandon, pique-nique (!) dans une ancienne église abandonnée également… En bons touristes, on visite tout ça en prenant des photos. Youkaïdi, youkaïda.

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Le casino :

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Seul habitant repéré sur les lieux : un petit serpent. Contrairement aux apparences, il n’était pas en plastique.

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Et c’est donc là, en haut d’une montagne improbable au fin fond du Cambodge, qu’une jeune femme vient vers moi et me dit “Vous ne seriez pas assistante de stats à l’uni de Genève ? Oui ? Ah, mais j’ai suivi votre cours (enfin pas au début du semestre, parce que c’était le vendredi, et que le vendredi… euh… mais à la fin, je venais !). J’ai réussi l’examen ! (Etc etc.)” C’est quand-même fou comme le monde est petit.

Bref, après un petit passage totalement inintéressant par le casino actuel (qui fonctionne, lui, et qui doit payer des commissions aux guides pour que les minibus-à-touristes s’arrêtent jeter un oeil, prendre un café, et pourquoi pas se délester de quelques dollars), détour pour voir une cascade et retour à Kampot. La cascade était probablement très impressionnante, mais comme on n’a pu la voir que de dessus, on ne s’est pas trop rendu compte. L’eau n’avait pas particulièrement une couleur à concurrencer les pubs pour le gel douche Tahiti.

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Retour à l’hôtel pour boire un plusieurs verres avec deux bretons qui étaient aussi dans le minibus avec nous. On a passé la soirée à parler de voyages et à refaire le monde, c’était bien chouette.

Et là, on est de retour à Phnom Penh pour nos derniers jours de vacances avant de reprendre l’avion. Dernier article tout bientôt !